Mes Albums préférés

Bonjour les Amis ! Je suis Niko, un fidèle sujet de notre bon roi Muskar XII. Vous savez bien-sûr dans quelles circonstances on s’est rencontré avec Tintin. C’était en 1972. J’étais sur les bords du lac syldave de Flechizaff, en train de rouler dans la charrette de papa, avec ma sœur Nouchka, quand j’ai assisté à l’accident de l’avion de Tintin ! Heureusement que saint Wladimir était là et que nous avions aussi notre bon âne ! C’est ainsi que nous avons sauvé de la noyade notre grand ami, ainsi que les Dupond et Dupont et ce cher Capitaine Haddock. Je vais vous parler dans « Les Confidences de Niko », de mes albums préférés par ordre chronologique.

1930 - "Tintin au Pays des Soviets" 

C'est l'album dont il faut parler, en cette année où on fête le 90ème anniversaire de Tintin !

Il est bon que mes copains les enfants qui lisent cette rubrique savent, grâce à Tintin, tout ce que les Soviets ont causé comme dégâts et malheurs entre 1917 et 1989, (c'est à dire depuis la Révolution Russe jusqu'à la chute du Mur de Berlin) aux autres enfants d'Europe et dans le reste du monde : que de familles détruites !

Le 10 janvier 1929, Monsieur Georges Remi (Hergé) envoie, pour le « Petit Vingtième » dont il était l’illustrateur, son Tintin en Russie soviétique, à bord du train Express International : Bruxelles–Moscou. L’aventure commence dans le train, comme souvent avec Tintin (décidément il n’y a que la liaison Bruxelles-Moulinsart qui soit paisible…) un espion russe est là… qui place une bombe ! Heureusement Tintin et Milou en réchappent. Mais comme dans le drame, 10 wagons et 218 passagers ont été volatilisés, la police allemande va en accuser Tintin ! Ils ne sont pas très futés, ces policiers, qui ne sauront empêcher Tintin de s’évader. Tintin réussira même à voler leur propre voiture, lancée à sa poursuite !

Enfin, après de multiples péripéties, Tintin arrive à Moscou. Il échappe à un agent du Guepeou (c'est la police soviétique) déguisé en mendiant pour tromper le cœur de Tintin. Mais notre ami faussera compagnie à ses assassins, déguisé en fantôme ! Il vole, pardon, il emprunte aussi le canot à moteur de son poursuivant Dimitrieff Solowztenxopztzki... J'ai eu du mal à l'écrire son nom !

A ses moments de libres, le jeune reporter Tintin mène l’enquête. Fausses usines pour abuser les touristes empruntant des itinéraires calculés d’avance. Élections faussement démocratiques ne privilégiant que les communistes, qui ont les armes à la main. Comédie des agents soviétiques qui ne donnent du pain qu’aux enfants de communistes.

Comme Tintin, déguisé en soldat de l’Armée Rouge, sauvait de la famine les koulaks (paysans moins pauvres que les autres), que les légions soviétiques voulaient dépouiller, il a été fusillé ! Mais Tintin avait vidé les fusils avant, évidemment ! Notre grand ami échappe ensuite au Guepeou, dans la neige par un avion dérobé, pardon, emprunté, et c’est ainsi qu’il revint à Berlin.

Après quelques péripéties supplémentaires (capture en Allemagne par des agents du Guepeou déguisés en policiers, attentat de l’agent Boustringovitch) Tintin revient à Bruxelles en 1930, accueilli sur place par la foule innombrable de la jeunesse belge. il est fort Tintin !

A la prochaine fois, avec un autre album !