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"Les Cigares du Pharaon"

En 1934, Tintin vogue, sur le paquebot L’Epomeo vers l’Extrême-Orient. C’est M. l’abbé Norbert Wallez, directeur du XXème Siècle qui lui a offert ce grand et beau voyage, pour le remercier d’avoir envoyé le grand ami des enfants d’abord en Russie pour leur montrer la réalité du bolchevisme, ensuite au Congo belge le royaume protecteur des missions catholiques, avec la France. Tintin et Milou se détendaient donc à bord du paquebot, quand soudain, ils firent la connaissance d’un drôle de phénomène, encore plus distrait que le professeur Tournesol, l’égyptologue Philémon Siclone. Le savant est à bord du bateau pour retrouver en Égypte le tombeau du pharaon Kih-Oskh, qu’aucun scientifique n’a encore découvert ! Tintin mourait d’envie de découvrir les grandes pyramides, depuis que les égyptologues succombaient à d’étranges maladies après avoir découvert le tombeau de Toutankamon douze ans auparavant… Quel mystère passionnant ! C’est durant la traversée, que les étourderies du professeur vont lui attirer les foudres d’un réalisateur de films, un certain Roberto Rastapopulos, qui n’est autre qu’une crapule ! Il faut avoir lu ce que le docteur Muller dit de lui, sur ce blog (« L’Ennemi personnel de Tintin »)…

De ce moment, Tintin va attirer les ennuis comme le miel attire les mouches. Il va commencer par se faire arrêter par les détectives X33 et X33bis (qu’Hergé renommera plus tard « Dupond et Dupont ») pour trafic de drogue, mais il leur échappera. Au Caire, le savant va découvrir le tombeau du pharaon, et s’y engouffrer. Tintin et Milou vont vite l’y suivre, mais le mausolée va vite devenir un piège se refermant sur eux. Quand Tintin se réveillera, il sera en pleine mer, dans un des sarcophages du tombeau de Kih-Oskh ! Puis ce sera le grand réveil à bord d’un boutre commandé par le navigateur Henry de Monfreid un célèbre écrivain et aventurier français. Papa a un des ses livres dans sa bibliothèque, « Les Secrets de la Mer Rouge. » Bon, Hergé, m'a dit papa, s’est inspiré de lui, mais le personnage rencontré par Tintin est moins sympathique que le vrai… Je vais tout de même l’appeler Capitaine de Monfreid pour simplifier les choses.

Arrivé sur la côte les choses vont se gâter : Tintin sera capturé par les hommes du sheik Patrash Pasha, ami du sheik Ben Kalish Ezab, qui le relâchera finalement : il est tintinophile ! Il a lu les aventures précédentes de Tintin ! Lorsque tintin regagnera le boutre du Capitaine de Monfreid, il s’apercevra que c’est un bandit qui fait du trafic d’armes , ce qui lui vaudra d’être attrapé par X33 et X33bis ! Il ne leur échappera que de justesse… Arrivé à La Mecque après une traversée du désert, déguisé en bédouin, Tintin va se faire enrôler dans l’armée, mais il ne réussira qu’à se faire condamner à mort : il a, sans s’en douter encore, découvert un indice, dans le bureau du colonel, qui indique que celui-ci est membre de la secte Kih-Oskh… Tintin y découvre de faux cigares bourrés d'opium... les cigares du pharaon puisque marqués du signe du pharaon Kih-Oskh ! Ce seront les deux policiers qui vont le faire évader, déterminés à le ramener vivant pour toucher la prime. Tintin leur échappera et réussira à s’enfuir en avion, malgré la chasse aérienne à ses trousses. Son avion s’écrasera en Inde…

Dans la forêt tropicale, voilà notre ami qui retrouve...le professeur Siclone, devenu complètement cinglé ! Le malheureux a succombé au poison propagé par un dangereux fakir… Tintin et le savant fou vont être hébergé par des occidentaux, dont un certain Zlotsky, jusqu’au moment où le fou va s’évader ! Tintin le retrouvera en pleine jungle, obéissant aux ordres du fakir maléfique, qui hypnotise ses victimes avant de les tuer. Oui comme le naja ! Juste avant, le fakir révélait qu’il allait ordonner à « l’homme-qui-écrit » de tuer Tintin. Celui-ci va tenter d’attraper le fakir, mais on attrape plus facilement un rhume : le gredin s’échappe. Néanmoins, l’écrivain Zlotsky (« l’homme-qui-écrit »…) sous la menace de l’arme de Tintin révèle qu’il fait partie d’une puissante bande internationale de trafic de drogue. Juste au moment où il allait révéler le nom du chef, il est frappé par une fléchette empoisonné au suc de radjaïdjah, le « poison qui rend fou ». Il devient fou à son tour comme le professeur Siclone.

Embarqué dans l’ambulance pour l’asile, avec les deux malades, Tintin va être victime d’une machination qui le conduira à être interné à leur place. Il s’évadera au terme d’une rocambolesque équipée, traqué même par les deux policiers qui retrouvaient sa trace. C’est ainsi qu’il arrive au palais du Maharadjah de Rawhajpoutalah. Celui-ci lui révèle que toute la région, et sa famille même, est menacée par la bande de trafiquants d’opium. Tintin passe à l’offensive ! Il réussit à pister le mauvais fakir jusqu’au siège de l’organisation, dont tous les membres ressemble à des espèces de ku-klux-klan avec le signe de Kih-Oskh peint sur leur costume… Il les assomme et les ficèle les uns après les autres. Les deux policiers surgissent armes aux poing. Cependant le mystérieux chef de la bande s’évade avec le fakir...ainsi que le fils du Maharadjah ! Tintin leur donne la chasse. Il réussira à ramener prisonnier le fakir. Quant au chef mystérieux, il est tombé du haut d’un pic rocheux… Est-il vraiment mort ? On le saura dans l’aventure suivante « Le Lotus Bleu ».

 

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